lundi 8 novembre 2010

Relation entre émotion et maladie.



Tout d’abord, qu’est ce qu’une émotion ?

Et bien, une émotion est une manifestation physique liée à la perception d’un événement dans l’environnement ou dans le mental. Je m’explique :
Il y a tout d’abord l’événement réel ou virtuel que notre cerveau interprète comme agréable ou désagréable, sécurisant ou dangereux, et qui crée une émotion en relation avec cette interprétation.
Par exemple, une femme, la quarantaine,  voit son enfant devenu grand partir faire ses études en métropole et ne s’y est pas préparée. Elle peut se sentir profondément triste car séparée du son de sa voix, ou bien abandonnée dans son rôle maternel, « qui va le nourrir maintenant ?» Cette sensation, elle va la sentir dans son corps, peut-être au niveau de son ventre qui se tord ou de son cœur qui se serre… Et pourtant, cette personne va montrer un visage jovial, faisant croire que tout est parfait dans le meilleur des mondes. Cette jovialité trompeuse est ce qui est socialement correct. C’est le masque choisi par peur d’être ridicule, d’être jugée. Quoi de plus normal que de laisser nos petits s’envoler du nid quand il est temps pour eux de faire leurs propres expériences ! Si cette dame cache sa véritable émotion, alors, celle-ci va chercher un autre moyen d’expression au niveau du corps physique par le biais du symptôme. Dans l’exemple ci-dessus, la maladie pourrait être des acouphènes (le silence est insupportable), ou encore, une grosseur au niveau du sein (je dois fabriquer du lait pour nourrir mon enfant)…Ce que je ressens en vérité, ma biologie l’exprime.
C Jung : «Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir».
En effet, notre cerveau est le grand patron de la programmation de notre survie. Il provoque, en fonction de nos pensées et émotions, des réactions d’adaptation dont le but ultime est notre survie. La maladie a donc un sens, une utilité.
« Mal a dit » ou « l’âme a dit ». La maladie nous parle de Nous. Quand nous sommes à l’écoute de nos symptômes, nous sommes du coup plus proches de notre vérité. Nous reconnaissons nos peurs inconscientes, qui sont des émotions, et nous pouvons choisir de les observer sans jugement, de leur donner le droit à la parole. C’est un vrai pacte d’amour envers nous-même. C’est initier le processus de transformation vers le retour à la santé.

Bien entendu, si vous avez un doute sur votre état de santé, consultez rapidement un médecin. L’action médicamenteuse est bien plus rapide que celle de l’esprit sur le corps. En revanche, choisir d’apprivoiser ses peurs est le chemin de la liberté d’être, en conscience ; le chemin de la santé triomphante.

Qu’en est-il des émotions dites positives ?

Reprenons notre exemple de tout à l’heure. C’est une autre femme dans la même situation que la première. Son grand part faire ses études. Cet événement est vécu cette fois-ci comme une victoire, une fierté d’avoir pu amener son enfant jusqu’à cette étape. Cela pétille dans les yeux de cette femme qui respire amplement en levant le menton et bombant le torse. Elle ressent une émotion d’Amour, de gratitude par rapport à ce qui se passe. Cet instant devient une ressource importante, une grande force pour cette personne.


Vous voyez que plusieurs interprétations sont possibles pour un même événement. Chacun de nous porte en lui des croyances limitantes pour certaines et épanouissantes pour d’autres. Alors, comment naissent les croyances ?
Elles se forment quand nous traitons une interprétation comme une réalité avec en plus une dose de jugement de nos parents, professeurs, amis à qui nous avons donné notre confiance.
D’après vous, quelles sont les croyances de la femme dans le premier cas ?
« Loin des yeux, loin du cœur » et elle a eu peur de perdre l’amour de son enfant.
« Je n’existe qu’à travers mon rôle maternel, comme ma mère avant moi » et là, elle n’existe plus sans enfant à nourrir.
Quel stress !!!
Dans le second cas, la personne fait confiance à son propre jugement. Elle a mené son enfant jusqu’à la maturité. Elle est sans attente, juste prête à passer à une autre phase de sa vie dans l’enthousiasme de la découverte. Sa croyance est « tout est juste, ici et maintenant ! »

Que choisissez-vous ?

Nous pouvons choisir de vivre en conscience chacune de nos émotions, même celles dites négatives,  de les accueillir, de repérer la croyance attachée à notre interprétation.
Ensuite, nous pouvons choisir le courage de nous faire confiance et de réévaluer l’événement avec une nouvelle perception.


Vérobiz
http://soyezlechangement.blogspot.com/

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...