mardi 30 août 2011

Les 5 blessures qui empêchent d'être soi.

D'après Lise Bourbeau, nous venons au monde avec 4 ou 5 blessures de l'âme et nous choisissons les familles et les évènements dont nous avons besoin pour mettre en conscience ces blessures. En d'autres termes, nous attirons les parents qui vont agir en fonction de ce qui se dégage de nous. C'est la notion d'entière responsabilité, et cela, dès notre naissance.
Deux blessures sont toujours présentes, à des degrés différents chez chacun de nous, lors de notre incarnation :
  • Le rejet
  • L'abandon
Le rejet est activé par le parent du même sexe : "je crois ne pas avoir le droit de prendre ma place, de vivre…"
L'abandon est activé par le parent de sexe opposé : "je crois que c'est l'autre qui s'éloigne."
Une troisième blessure peut apparaître vers les 2 ans, au moment de l'apprentissage du pot, du langage, de la prise alimentaire, si nos éducateurs portent un jugement sur nous, c'est :
  • L'humiliation
Les 2 autres blessures découlent des 2 premières citées. Elles sont mises en place selon un système de défense du cerveau pour nous faire croire que nous sommes très forts et que nous ne souffrons ni de rejet, ni d'abandon :
  • La trahison, pour ne pas sentir l'abandon.
  • L'injustice, pour nous faire croire que nous ne souffrons pas de rejet.
Au regard  de ces blessures, nous allons tout naturellement adopter une attitude de défense, véritable solution pratique du cerveau pour nous éloigner de notre souffrance. 
C'est pourquoi la blessure de rejet sera cachée derrière un masque de fuyant : Mieux vaut fuir que de se sentir rejeter.
Celle de l'abandon se cachera derrière le masque du dépendant pour ne jamais être seul.
La blessure d'humiliation, derrière le masque du masochiste, feignant d'aimer ce qui fait mal ; celle de la trahison, derrière le masque du contrôlant et celle de l'injustice derrière le masque du rigide.
Quand nous mettons le doigt sur ce jeu de rôles très bien orchestré, nous comprenons intimement que nous sommes bien loin de qui nous sommes vraiment et que nos actions sont dictées par la peur. Mettre notre conscience sur ce mécanisme nous en délivre peu à peu. Nous devenons plus responsables, plus vrais.
J'ai beaucoup repensé à la venue au monde d'un de mes enfants que j'oubliais dans son transat tant il était discret, quasi invisible. Pendant longtemps, je me suis culpabilisée de ne pas avoir eu les mêmes attentions pour lui que pour les autres. Aujourd'hui, je comprends qu'il portait déjà, à sa venue au monde, la blessure du rejet. Cela m'allège d'un poids important. D'autant plus que je porte la même blessure…et depuis, je nettoie mes programmes et les siens avec la méthode Ho'oponopono :  je suis désolée, je te demande pardon, je t'aime et je te remercie.
Pour plus d'informations, vous pouvez écouter la conférence gratuite de Lise Bourbeau sur conversation papillon ou lire son livre qui donne aussi des indications sur la morphologie associée aux blessures. Très instructif.

A bon entendeur, salut !

Vérobiz

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