mercredi 22 février 2012

La fin de l'histoire, on ne la connait pas...

 Chers Vous, 

Connaissez-vous cette histoire, chère à mon coeur, du paysan chinois et de son magnifique cheval ? Je vais vous la conter :

Un pauvre chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait :
- "Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre"
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion :
- « Pauvre idiot, il était prévisible qu’on te volerait cette bête. Pourquoi ne l’as-tu pas vendue ? Quel Malheur ! »
Le paysan se montra plus circonspect :
- « N’exagérons rien dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur ? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra ? »
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit. Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s’attroupèrent de nouveau :
- « Tu avais raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction. »
- « Je n’irais pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Ce n’est qu’un épisode. Peut-on connaître le contenu d’un livre en ne lisant qu’une phrase ? »
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel, qui pouvait le nier ?
Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
- »Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre."
- « Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir. »
Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
- « Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.  »
-« Je vous en prie, » répondit le paysan, « ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est un bien ou un mal. »

ETC… La fin de l'histoire, on ne la connait pas. Ce qui nous arrive n'est ni bien, ni mal, il s'agit juste d'un épisode de vie.
Avoir cela en tête permet de relativiser chaque événement de notre histoire personnelle, de s'en tenir aux faits sans interprétation intempestive, sans conclusion hâtive, car après tout, la fin de l'histoire, on ne la connait pas …
Sympathique état d'esprit, n'est ce pas ?


A très bientôt.
Vérobiz
Soyez le changement !

lundi 6 février 2012

En 2012 : Stop aux critiques !

Chers nous, 
N'avez-vous jamais remarqué combien il est facile de critiquer, condamner, se plaindre ! C'est incroyable ! A croire qu'il faille une sacrée dose de Maîtrise de Soi pour comprendre et pardonner spontanément !
Je me rends compte de cela à la maison avec mes grands enfants à qui je demande de se comporter comme des adultes aguerris. J'oublie complètement qu'ils sont en cours d'apprentissage et que ce sont des "Adultes-naissants". 
Je demandais par exemple à mon fils aîné de 18 ans, de passer à l'action, de gérer ses papiers, son compte bancaire, de passer son permis, de se projeter dans l'avenir, de faire ses choix de vie… et puis, je me suis mis à sa place. Il vient d'arrêter la fac de sciences au bout de 4 mois et j'ai ressenti tout son stress… La peur de nous déplaire, nous, ses parents, la peur de l'avenir car sa nouvelle orientation est plutôt artistique, la peur de quitter son île, la Martinique, la peur de se tromper, et là, j'ai compris que pour son cerveau et dans un contexte de survie, il vaut mieux ne plus bouger, attendre que le calme s'installe, que la confiance revienne. 
Je me suis souvenue de ma propre période post-bac, et j'ai re-contacté ma peur de l'inconnu. Impossible de savoir ce que je voulais faire de ma vie, j'étais juste morte de trouille. C'est mon père qui avait alors choisi mon métier et je partais à seulement 130 km de la maison rejoindre mon petit ami déjà sur place, celui qui fut par la suite mon mari et qui est le père de mes enfants. J'avais réduit au maximum le stress d'un choix personnel et d'une émancipation en n'en rien faisant.
Alors je dis Bravo au courage de mon fils et je suis là pour le soutenir dans ses démarches et je suis fière de Qui il est. Peu importe le rythme qu'il prend, c'est son rythme, peu importe le choix ou le non choix, je lui donne toute ma confiance. Je suis même admirative car il sait prendre des décisions audacieuses ...
Nos relations avec les autres sont déterminantes pour notre qualité de vie. C'est pourquoi je m'engage à ne pas critiquer, à ne pas condamner, à ne pas me plaindre ! 
Je décide de prendre rendez-vous avec moi-même chaque semaine pour faire le bilan de mes pensées, de mes entretiens, de mes conversations pour ainsi m'améliorer chaque jour un peu plus.
Je sais que la critique est dangereuse parce qu'elle blesse l'autre dans son amour propre et entraîne rancune et amertume, ainsi que perte de confiance en soi.

C'est décidé, je mets encore un peu plus de compréhension dans mes relations et je sais que, si je suis à la place de l'autre (dans ses baskets et avec son histoire), je ferais exactement la même chose.

Ne juge pas si tu ne veux pas être jugé. 
Ok !


Je vous embrasse affectueusement.
Vérobiz
Soyez le changement ! 



LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...